Glouglou

Le « Drinkout » de « Cookingout » où quand les adages sont revus et corrigés par l’expérience

Le « Drinkout » de « Cookingout » où quand les adages sont revus et corrigés par l’expérience
Birgit Dahl
12 h 49 min
mars 26th, 2019

Aujourd’hui, ce n’est plus un « cookingout » mais un « drinkout » auquel vous assistez en direct ! Attention à consommer avec modération.  

 

 

Ces derniers temps, j’ai dégusté de nombreuses boissons alcoolisées dans des conditions, ma foi, très sympathiques.

J’ai fait une  « oenofolie »  quelque peu fermentée que j’ai emmenée en ballade.

J’ai testé des muscadets avec des huîtres.

Je ne suis pas devenue verte malgré la Chartreuse dont j’ai profité des bienfaits.

Pour finir, je me suis tapée une vielle  blonde dans un très vieux bar et une jeune blonde fraîche avec sa pointe d’amertume dans un bar sympa de Paris.  

Oenofolie 8 où comment visiter l’adage de l’accord « pain, vin, fromage » parfait. 
Je vous ai déjà parlé de cette aventure avec l’oenofolie 7. La fille du Château Larrivet Haut Brion Emélie Gervosson organise des Oenofolies au cours desquelles elle explore en bonne compagnie quelques adages autour du vin.
Pour la 8eme édition c’est la relation « pain, vin et fromage » qui a été visitée de très  belle façon. Il est vrai que ces trois produits ont une chose en commun : la fermentation qui peut être mariée avec plus ou moins de talent.
Ce sujet m’intéresse depuis que je l’ai découvert avec François Bourgon un MOF fromager qui a créé une fondation sur ce thème.
Le fromager Philippe Alleose, le boulanger Jean-Luc Poujauran et Bruno Lemoine, l’œnologue du château Larrivet Haut Brion, nous ont concocté 4 accords mémorables (et un petit 5ème à déguster en toute intimité) :  

Accord 1 : Du Blanc 2007 avec le fromage Bôfavre élevé par quelques fromagers suisses (attention en voie de disparition) et le pain aux noisettes (avec des noisettes d’exception, bien sûr, au parfum tenace et envoûtant)

Accord 2 : Rouge 2003 avec le Saint-Nectaire fermier et le pain aux olives, comment dire une sorte d’extase avec des pointes acides et salées, et cette petite amertume qui m’est si chère, juste top.

Accord 3 : Rouge 2008 avec le Bleu de Termignon (ce fromage bleu où le bleu reste imaginaire visuellement et pourtant très gustatif) avec son pain aux figues, la pointe sucrée confite qui lui sied à souhait.

Accord 4 : Rouge 2001 avec le Robiola aux truffes et le pain au levain, attention là nous sommes proches de la perfection ! Ouille le robiola aux truffes, je ne me suis pas encore remise. Autour, que du bonus, il m’a fallu une sacrée soirée pour m’en détacher, l’addiction était proche, attention !!!!   Pourtant, en mettant en scène les éléments du 5ème accord, j’ai eu le sentiment de passer à l’étape supérieure, peut-être celle de la perfection. Avec l’aide de ce petit monde passionné, j’ai pu déguster l’accord numéro 5, un comté au sel effleurant, un pain au levain  et un blanc de 2012. Le tout dégusté en mode pique-nique lors d’un weekend dans  le nord frisant la perfection. Le pain au levain que nous avions reçu dans notre joli sac de « goodies » a été dégusté avant, tant qu’il était frais. Mais la chance était avec nous et sur un marché à Amiens près des hortillonnages, un autre boulanger passionné vendait un superbe pain au levain  pétri  à la main. Sa passion se faisait l’écho de celle de Jean-Luc Poujauran qui nous avait tant émus pendant la soirée. Après une belle ballade entre le cap blanc nez et cap gris nez dans les contrées du nord, le pique-nique « oenofolique » a pris une très belle saveur. Le rayon de soleil, la brise marine et cet accord pain, vin et fromage l’on rendu encore plus mémorable. Un petit supplément d’âme comme je les aime tant…  Merci à l’agence Kingcom   Huîtres et muscadet ou comment revoir l’adage que les produits d’une même région se marient obligatoirement bien ensemble ? On a tendance à dire que lorsque l’on ne sait pas choisir un vin, il faut en prendre un de la même région que les produits que l’on déguste. En général, cet adage marche, (ok je vous le concède on a les règles vinicoles que l’on peut)… Pourtant, j’ai eu l’occasion de faire une expérience  intéressante avec les muscadets de chez  Maison Castel  qui m’ont fait un peu revoir mes propres adages.

Nous étions invités à déguster des huîtres 5 vins différents  autour d’un superbe plateau d’huîtres.

 

Les 5 vins offerts à la dégustation étaient :

  • Château de l’Hyvernière en 2012 et 2013
  • le Château de la Botinière en 2012 et 2013.
  • Clos des Orfeuilles 2012.

Les 4 premiers offraient toute la minéralité et le fruité idéal pour s’associer avec les huîtres. La surprise est venue du dernier qui tombait complètement à plat  mais qui retrouvé tout son aplomb avec des crevettes ou du saucisson.

Seule l’expérience gustative compte et grâce à cette dégustation je comprends le « stress » de nos « oenofoliques. Trouver l’accord parfait qui séduira tout le monde est quasi impossible la seule solution: goûter, déguster et ne pas hésiter à changer de vins ou  de mets pour que chacun trouve du plaisir en accord avec son goût.  Merci à L’agence Vizioz   La chartreuse verte c’est pour la montagne et pour faciliter la digestion ! Et bien pas que, en cocktail, elle dépote et cette vivacité herbacée en a réveillé plus d’un lors de la soirée d’anniversaire de cette liqueur : 250 ans qui a eu lieu au Little Red Door .

Cette vielle dame sort de ses dentelles et s’invite dans de très bons cocktails. Je déclare une préférence pour le « Green Collins » avec son tilleul et son ricqles. Je vous livre la recette :

 

Ingrédients

  • 25 ml de Chartreuse Verte
  • 50 ml de sirop de tilleul
  • 0.25ml de Riqles
  • 45ml de Perrier

Mélanger les deux premiers ingrédients. Passer dans un verre collins glacé. Ajouter une goutte de riqles. Rajouter le Perrier. Mélanger et décorer avec une feuille de menthe.

Le « Last word » m’a quelque peu scotchée mais le « maraschino » (alcool de cerise italien) m’a séduite. Sachons conserver nos traditions et ne boudez pas votre plaisir l’agenda des festivités est sur le site de la chartreuse verte.  

Merci à l’agence VFC La vielle blonde 1664 raconte ses 350 ans d’histoire

Ces vieilles dames n’ont pas une ride et savent séduire les plus jeunes. La « 1664 »du nom de son année de naissance a donc aujourd’hui 350 ans. La brasserie est aujourd’hui l’une des plus ancienne entreprise française. Cette histoire est très joliment racontée et illustrée dans un beau livre paru aux Editions du Cherche midi.

Chapeau bas et laissons-nous charmer pas la mousse, l’équilibre et la constance de cette « vieille » bière. Sa réputation est faite, souhaitons-lui de vivre encore longtemps.  

Merci à l’agence CAB communication

Une jeune blonde bio provenant de la fabrique à bière de la Brasserie Bros pour découvrir une très jeune micro brasserie au concept original  

Dans les bars « des pères populaires »,  vous trouverez la bière de Bourges en blonde ou en ambrée. Elle trouve sa place dans ces bars à vin où il fait bon retrouver ses potes à tout moment. Allez y traîner vos guêtres et profitez-en pour la goûter, l’étiquette est dessinée spécialement pour ces bars. La fabrique à bière peut vous en produire à façon, avec votre propre recette et/ou avec votre propre étiquette. Pour un événement ou pour un une consommation régulière vous pouvez concevoir votre bière de la céréale au papier (de la recette à l’étiquette).  

Et si vous vous preniez au jeu, les vins d’Alsace investissent les Docks – Cité de la Mode et du Design pour une soirée En Mode Alsace ! 

 

 

 

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