Mes aventures

Où manger à Londres ? L’histoire d’un marathon culinaire

Où manger à Londres ? L’histoire d’un marathon culinaire
Birgit Dahl
18 h 51 min
mars 26th, 2018

Dites à vos amis que vous partez à Londres et que vous voulez déguster les nouveautés, vous devriez alors  recevoir de (trop) nombreuses suggestions.

 
Ces recommandations leur  tiennent à cœur  mais comme il est impossible de tout faire, des choix s’imposent. Au bas mot, nous avions une vingtaine de propositions et 5 à 6 repas à faire pendant ce long WE. Dans ce billet, je me propose de vous donner tous les bons plans de mes potes et les raisons qui nous ont fait choisir  tel ou telle option. Cette liste reste très suggestive mais vous pourrez y faire votre choix.

 

Mode d’emploi

 
Effet de mode aidant, il faut également s’organiser. En effet, on ne mange pas chez  Jamie Oliver sans avoir pris de réservation. Ou si l’on veut  passer outre la complexité de la réservation, il faut  arriver, très tôt, dès l’ouverture. Etes-vous prêt à manger un homard à 12 heures tapantes ?
 
Il convient également d’être raisonnable et ne pas faire 4 repas par jour, ce qui nous est arrivé. Mais  j’ai encore du mal à m’en remettre : un vrai marathon qui a commencé par un copieux breakfast, un déjeuner plus tardif (donc appétit retrouvé), un tea time un peu tôt et un dîner traditionnel à ne pas rater.
 
A savoir aussi, avant de se lancer dans ce type de marathon. En règle générale, les plats sont très copieux, pas de nouvelle cuisine chichiteuse, des assiettes bien remplies. Les sollicitations dans la rue sont nombreuses, la street food est une institution. Les odeurs vous attirent, les plats sont beaux, on pourrait presque devenir végétarien à regarder les salades des stands « veggie ».
 
Voici toutes les recommandations que nous avons reçues dans leur jus et ce que nous en avons fait, en vert les restaurants que nous n’avons pas pu tester et en bleu ceux dans lesquels nous avons gagné de belles calories 😉 
 
La cuisine péruvienne matinée de japonais
 
C’est une des dernières tendances qui émergent mais nous n’avons pas eu le temps de tester ; ce sera ma priorité la prochaine fois que j’irais à Londres :
Le Lima : limalondon.com, le top, réservation obligatoire, ce chef Virgilio Martinez a eu une étoile Michelin cette année, il monte et il faut donc réserver en avance . *edit : depuis que j’ai écrit ce billet j’ai testé le LIMA et j’en ai même écrit un billet je le recommande chaudement !!!
Ceviche : cevicheuk.com, plus accessible, situé dans Soho, ce restaurant est je pense le premier d’une série. Il est aussi possible de suivre des cours de cuisine.
Coya : coyarestaurant.com pas vu mais why not ? *edit : depuis j’ai testé à Dubbaï, allez y les yeux fermés vos papilles seront ravies. 
Sushi samba (en haut d’un building avec vue sur Londres mais pas aussi bon d’après ma conseillère) : sushisamba.com
Chotto matte toujours à Soho, très branché mais un côté « usine« … : chotto-matte.com
 

 

La cuisine méditerranéenne 

 
Testé et approuvé :
l’incontournable Jamie OLIVER dans ce qui semble le meilleur de ses restaurants « Jamie Italian ». Une vraie « succes storie »! J’avoue que j’avais un peu peur qu’il soit victime de sa popularité et d’être déçue. J’ai très bien mangé, j’ai eu ce que j’attendais, ni plus ni moins, mais franchement bien. Le service est particulièrement efficace, présent sans être insupportable. Encore une fois, il faut réserver.
 
Polpo, une nouvelle chaîne de restaurants dédiés à la cuisine vénitienne avec 5 ou 6 restaurants, elle a l’air d’avoir du succès, avec un livre que l’on trouve dans toutes les librairies anglaises aux magnifiques photos évocatrices. Une autre frustration à faire la prochaine fois ! Malgré ma “vénération” de Otto Lenghi je ne suis pas allée chez  
 
NOPI, 21-22 Warwick Street, London W1B 5NE, Tel: 020 7494 9584 qui se trouve dans le Soho de Londres, le dernier né des restaurants de ce surdoué du légume !  
 

La cuisine anglaise

 
Eh oui, ne la boudons surtout pas ! Là les bons plans me viennent essentiellement de Caruso Beccofino, un ami épicurien qui connaît Londres comme sa poche et nous a permis de profiter de l’excellent club Oxford Cambridge (mais chut c’est un secret).
Nous avons testé :et fait  une belle découverte :
HIX Oyster & Chop House, 36-37 Greenhill Rents, Cowcross Street, London, EC1M 6BN Tel: 020 7017 1930 (Greenhill Rents est introuvable, mais Cowcross Street est connue, il faut aller du côté de la rue qui est le plus proche de New Fetter Lane (station la plus proche, Farringdon). Hix est un chef anglais assez réputé qui, bien évidemment, a écrit des livres de cuisine et maintenant gère un petit empire de restaurants en Grande Bretagne. Ambiance BCBG sans aucun snobisme, public d’une trentaine d’années, quelques plats anglais curieux mais réussis. On a testé et on s’est régalé de “kidney” (rognons), de sa spécialité à la betterave, d’un burger et d’un onglet cuit saignant. Quelle merveille quand les Anglais réussissent leur viande ! Ambiance: 4/5 ; Qualité des produits: 5/5 ; Cuisine: 4/5 ; Rapport qualité-prix: 4/5 ; Coup de Coeur: 4/5  
 
Notre plus belle aventure fut très liée au whisky, voici les conseils de Caruso Beccofino sur ce qu’il faut manger et que nous avons suivis à la lettre :
 
The Wolseley, 160 Piccadilly, London W1J 9EB, Tel: 020 7499 6996. A côté du Ritz, l’extérieur impressionne et fait craindre un excès de prétention, mais non, l’ambiance est dynamique, l’accueil est excellent, encore une fois assez BCBG, mais la cuisine reste ouverte jusqu’à minuit! Ici je prends toujours du “cru”: un saumon fumé du tonnerre (pas besoin de citron, que je presse par contre sur les toasts beurrés, ce qui conserve le mariage des saveurs, mais permet de savourer le saumon tout seul, au préalable) et mon steak tartare favori (je le demande sans œuf à cheval, car même si l’oeuf se  marie bien, il l’adoucit un peu et lui fait perdre le côté bien équilibré de l’assaisonnement de la viande). (PS: J’accompagne toujous le saumon fumé avec un whisky de Malte, conseil d’un ancien tuteur écossais d’Oxford!). Ambiance: 5/5 ; Qualité des produits: 4/5 ; Cuisine: 3,5/5 ; Rapport qualité-prix: 3,5/5 ; Coup de Coeur: 5/5  
 
Encore un regret, celui –ci sera number one sur la liste du prochain marathon gastronomique à Londres (promis mister Caruso Beccofino aux conseils toujours avisés) !
J. Sheekey, 28-34 St. Martin’s Court, London WC2N 4AL, Tel: 020 7240 2565, du côté de Leicester Square, donc idéal si vous allez au théâtre ou voir une comédie musicale. Je préfère de loin l’ambiance de l’Oyster Bar à celle du Restaurant (vieil endroit aux plafonds bas, tables étroites et succession de petites pièces, trop étouffant!). Ici: huîtres, huîtres, huîtres… et encore huîtres (Jersey Rocks, puissantes, iodées, charnues; West Mersea, delicates, aux nuances de noisette, comme les Belon. Il faut goûter les deux). Elles ne sont pas données (entre 2,50 GBP et 3,25 GBP la pièce), donc attention “elles se mangent sans faim!”. Le comptoir est très agréable à deux. Pour l’Oyster Bar: Ambiance: 4/5, Qualité des produits: 5/5 ; Cuisine: N.A. ; Rapport qualité-prix: 3,5/5 ; Coup de Coeur: 5/5  
*edit : testé depuis, je confirme les impressions de mon conseillé
 
Nous n’avons pas traîné de ce côté de la ville mais je garde l’adresse :
Sweetings,  39 Queen Victoria Street, London EC4N 4SF, Tel: 020 7 248 3062. Attention: Opening hours are from 11.30am to 3.00pm,  Monday to Friday. No reservations taken. Ambiance très City de Londres. Métro le plus proche: Mansion House (pas trop loin de St Paul’s non plus). Ne pas rater le “dressed crab”, encore une fois le saumon fumé, aussi le “smoked cod roe” (onctueux, rien à voir avec ce que l’on peut trouver ailleurs) et “smoked eel”. La bière est servie dans des chopes (pint ou half-pint) d’étain ou d’argent (oui, oui). Et le Stilton est formidable! Et encore une fois des West Mersea oysters… Ambiance: 5/5 ; Qualité des produits: 5/5 ; Cuisine: N.A. ; Rapport qualité-prix: 4/5 ; Coup de Coeur: 5/5
 
Le Fish Kitchen recommandé par Dorian, très agréable de pouvoir s’asseoir quand on a trainé au Borough market. Nous avons dégusté un fish pie et des petits coquillages à l’asiatique un vrai régal. La boutique de « cooktoys » vaut le détour. Ils sont réputés pour leur « fish and ships » , mais vous pouvez choisir votre poisson.
 
Le  restau du premier jour est celui qui donne l’envie de continuer : Burger and lobster recommandé par Azzed et Réquia. Nous y étions dès l’ouverture et heureusement, pas de réservation possible, donc  l’attente peut-être longue. A cette saison, vous remarquerez qu’il y a du lobster (homard) partout et nous n’avons pas été déçues par la  version proposée par  ce restau très tendance, la petite crème citron basilic nous a séduite.
 
Nous n’avons pu faire qu’un seul tea time, notre marathon culinaire ne nous a pas permis d’en tester plus. Nous avons écouté les conseils de Réquia et de Pascale Weeks et nous avons réservé, c’est important, au « secret tea room », un salon de thé caché au-dessus d’un pub. Les scones étaient merveilleux, pour le reste, je suis moins conquise mais je n’avais vraiment pas faim alors il faudrait retester. Le dernier restaurant où nous sommes allées est très confidentiel, il faut se faire inviter par un membre. C’est plus une grande salle à manger à l’ancienne avec un repas pur british, délicieux. La compagnie est intéressante, des profs avec leurs étudiants, des vieux professeurs qui dînent entre eux, peu de présence féminine … C’est donc le restaurant du Club Oxford Cambridge. A vous de trouver un membre! Pour l’anecdote, il y a du Champagne Tarlant à la carte.
 

La cuisine chinoise

 
Encore un bon plan de Caruso Beccofino (intarissable ! )
 
Young Cheng, 22 Lisle Street: pour revenir à un budget conventionnel, dans le China Town de Soho, c’est un très bon DIM SUM (plus de choix et meilleure cuisson entre 12:00 et 16:00) et il paraît que la cuisine cantonaise y est assez authentique. Les légumes amers (Soy Chum, avec sauce à l’ail ou sauce d’huîtres) accompagnent bien les plats, le porc craquant (crispy pork), simplement accompagné de riz blanc, est un plat populaire et délicieux. Les pates au homard ont fait les délices de plus d’un fin gourmet (tenue sport car attention aux taches en luttant avec le homard). Boire du thé et laisser l’alcool aux touristes.
 

La cuisine japonaise

 
Et un regret, mais je n’ai pas réussi à traîner Anna chez un japonais, Roka  conseil de Marie. Il faut que j’y aille avec Dorian  puisque nous sommes dans les japonaiseries à longueur de temps en ce moment ! J’ai dû en oublier mais avec cette liste vous ne devriez pas mourir de faim. Si vous avez aimé les suggestions de Caruso Beccofino, je vous invite à lire ses commentaires concernant mon blog sur Naples , lieu où il a aussi souvent sévi comme ici ou .

 Pour découvrir des idées et des produits direction Balade culinaire à Londres. Et pour tout savoir sur les nouvelles tendances, les tendances gastronomiques de Londres.

 

6 commentaires sur “Où manger à Londres ? L’histoire d’un marathon culinaire

  1. J’ai un sacré mauvais souvenir du déjeuner à Londres et ce durant des années… Avec enfant ou pas nous ne savions jamais où déjeuner, restaient les mac machins dont j’ai horreur. Et tout dépend dans quelle partie de ville nous sommes. Un peu comme à Amsterdam, impossible de se régaler, simplement un resto mexicain faisait l’affaire pour dire ! Cela dit nous gardons un bon souvenir de nos emplettes et nos balades.

  2. Merci pour ce billet que je garde en mémoire pour un prochain séjour à Londres….en espérant que ce ne sera pas dans trop longtemps car j’ai très envie d’y retourner et parce que les bonnes adresses sont toujours un peu évolutives……

  3. Je viens de découvrir par hasard votre blog car je vais bientôt partir à Londres et je le trouve très chouette !
    Merci pour toutes ces adresses !

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